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Italie

En résumé

Elle était là, depuis toujours à côté de nous, et pourtant nous ne l’avions jamais visité vraiment. Vintimille était surement la ville que nous connaissions le mieux de l’Italie, et pourtant si loin de ce que nous allions y découvrir. Ce pays était notre test. Notre test pour savoir si nous allions tenir. Tenir au niveau physique. Tenir au niveau du moral. Tenir en étant tous les deux. Nous avons tenu et sommes heureux de dire aujourd’hui que nous avons passé notre test avec brio et que désormais le monde s’ouvre vraiment à nous. Nos jambes nous ont poussé chaque jour un peu plus loin sur le chemin pour nous permettre de découvrir un pan de l’Italie. Nous l’avons traversé presque entièrement du Nord au Sud, pour la longer sur sa côte Adriatique. Ô douce mer qui nous a fait faire de merveilleuses rencontres, que cela soit Guglielmo, Fabio ou encore toute la famille de Iole. Nous étions aux anges. Heureux de se dire que de telles rencontres sont encore possibles. Heureux d’avoir eu la chance de partager quelques moments avec eux autour de franches discussions. L’Italie nous a aussi offert de merveilleux paysages. Montagnes, villages, collines, champs de vigne, vie du quotidien, monuments, cœur de ville. Nous avons été impressionnés par les imposants bâtiments d’époque de Parme, Modène et Bologne. Nous avons été subjugués par les vues plongeantes sur Ancône et Mandatica. Nous avons souri en voyant la mer après Rimini et nous l’avons apprécié à Termoli de nuit. Cette Italie-là, nous voulions la connaitre et la percevoir, nous en ressortirons heureux d’avoir commencé par elle.

 

 

 

La vie au quotidien

Les habitants : Pour avoir eu la chance d’être hébergé directement chez l’habitant et de faire trois merveilleuses rencontres, nous pouvons dire que les Italiens sont des gens ouverts, souriant et aimable. Oui, dans la rue et les bars, les italiens parlent forts, mais cela n’est pas dérangeant dans l’ambiance locale. Nous avons pu toujours être renseigné quand nous le souhaitions.

La langue : La plupart des Italiens ne parlent que leur langue natale. A de rares occasions nous avons pu échanger en anglais voire en français. Ils me font penser à nous sur cet aspect, ou nous préférons notre propre langue au fait de pouvoir converser avec d’autres civilisations. Il n’était pas très difficile de communiquer au quotidien, nous avions quelques bases et comprenions la langue, mais ne pouvions vraiment avoir de longues discussions sans devoir nous poser un minimum.

La nourriture : Que dire que nous n’aurions dit. Ici, nous aurions pu manger tous les jours des pizzas pour moitié moins cher que chez nous en France, et pour une qualité et saveur bien au-dessus. Le panini et la foccacia au jambon ou mortadelle ont été nos principaux repas du midi, de quoi bien remplir nos estomacs, pour des prix très simples (que cela soit en supermarché ou dans une petite ville).

L’hébergement : Camper est très difficile en dehors des zones montagneuses, surtout sur les zones du littoral complètement aménagées qui empêche de poser sa tente ailleurs que sur la plage… et encore. Pour ce qui est des hôtels, les prix peuvent parfois s’envoler du simple ou double alors que nous sommes dans des petites villes, ce qui ne pousse pas à s’y arrêter en priorité, mais plus à chercher des solutions alternatives (B&B et autres chambres d’hôtes) qui pour un prix inférieur, offre un meilleur confort et de conseils de la part de la personne. Dans l’ensemble, plutôt très satisfait à ce niveau.

Les routes : Un pur bonheur pour le cycliste qui voudra emprunter les routes italiennes. A quelques exceptions près où l’état peut être détérioré, les nombreuses pistes cyclables sont un plus non négligeable pour rouler. On notera néanmoins en négatif l’attitude au volant des italiens qui s’apparente plus à du circuit qu’une route normale.

 

La route de Kiki

Du 7 au 23 mars 2017

 

Les différences de culture

Des fous du volant : l’Italien possède une voiture, et qu’importe sa puissance, il veut montrer sur la route qu’il est un pilote de formule 1. Les limitations sont que trop rarement respectées, et les précautions d’usage comme l’utilisation du téléphone au volant semblent bien loin de ses préoccupations.

La religion dans son cœur : Terre où l’Eglise divise (par ses procès) comme elle rassemble (par sa foi), il n’y a pas un village ou une ville sans un ou plusieurs monuments religieux. Sur la route, vous croiserez régulièrement des autels pour la vierge Marie.

La bicyclette est reine : Les pistes cyclables sont légions ici, un pur plaisir pour les cyclistes qui n’auront que très rarement à devoir se mêler au trafic important des routes principales. Et parfois, les cœurs de ville ont été presque entièrement piétonnisés laissant une belle part aux bicyclettes.

Des panneaux commémoratifs : A l’entrée de chaque ville, vous trouverez un panneau avec des affiches en l’honneur d’une personne disparue. Parfois il s’agira juste d’une chronique funéraire des décès récents, parfois il s’agira d’un monument aux morts pour les Grandes Guerres Mondiales.

La poste omniprésente : Que cela soit dans le petit bourg, dans le village, la petite ou la grande ville, vous trouverez partout une Poste ouverte toute la journée. Dans les petites bourgades, il s’agira même du cœur même de la vie quotidienne où tous s’y retrouvent.

Le café, une institution : Qu’il soit 7h, 11h, 14h, 19h, 22h, les italiens auront toujours un café à la main dans un des nombreux bars qui font l’ambiance des villes. Impossible de manquer sa dose de caféine ici en Italie.

Des poubelles au pied : Un fait plutôt anodin, mais qui a surpris Kiki. Ici, si vous avez les mains encombrées avec vos sacs à jeter, pas besoin de les poser devant la poubelle pour ouvrir cette dernière. D’un simple geste du pied, celle-ci s’ouvre pour gagner du temps.

Des routes poubelles : L’horreur même de passer à petite vitesse sur les routes, c’est de voir le dépotoir qu’elles sont devenues. Vous trouverez de tout sur les bords de route en Italie : roues, frigo, vêtements, animaux morts, poubelle, etc. tout s’y conjugue bien…

Des horaires décalés : L’heure du diner en Italie semble plutôt variable en fonction des régions. Nous avons eu de tout. Des restaurants qui ouvraient à 18h, d’autres 19h30, et d’autres enfin à 20h30. L’adaptation semble le maitre mot si l’on veut manger au restaurant le soir.

Des pizzas, encore des pizzas : Si elle est bien la spécialité locale, on se dit qu’il ne faudrait pas habiter ici. A 6€ en moyenne la grande pizza, on en mangerait tous les jours. Leur goût est parfait, et vous en trouverez qu’importe le lieu où vous êtes.

Un WiFi pour tous : Une bonne chose quand on voyage, c’est de trouver régulièrement et facilement une connexion pour pouvoir contacter ses proches mais aussi préparer les jours à venir. Nous n’avons eu aucun mal à trouver de WiFi dans les bars, restaurants ou dans nos hôtels. Petit point geek : les mots de passe sont vraiment peu sécurisés, souvent le même nom que le bar. Décevant de ce côté-là pour Kiki (ah ah).

 

En images

En quelques chiffres

  • Jours en Italie : 17
  • Kilomètres parcourus : 1 255,10
  • Temps de déplacement : 3j06h31m56s
  • Vitesse moyenne : 16
  • Altitude : 6 253+ / 6 371-
  • Calories dépensées par personne : 38 756
  • Météo : 17 jours de soleil (dont 1 avec du brouillard matinal)
  • Hébergements : 1 nuit en ferry, 3 nuits en tente, 3 nuits invités chez l’habitant, 10 jours à l’hôtel

 

Budget

Total : 965,63€ (482,82€ par personne)

  • Logement : 506€ (29,76€ par jour)
  • Nourriture : 271,24€ (15,96€ par jour)
  • Transports : 120€
  • Divers : 68,39€

 

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