Jour 24 – Les Météores
Revenons un peu en arrière. La veille au soir. La taverne. Nous avions été plutôt évasif, mais cet établissement mérite quelques lignes de plus. Kikinette l’avait remarqué sur Tripadvisor. Dans une nuit descendante, nous étions rentrés dans ce petit établissement qui ne payait pas de mine. Nous en ressortirons heureux d’avoir pu goûter une aussi bonne cuisine locale. La taverne était tenue par une dame d’une cinquantaine d’année, seule. Comme nous l’avons été toute la soirée. A croire que nous avions privatisé le lieu. Mais non, de 20h30 à 22h00, nous étions les seuls clients. Dommage pour ceux qui n’ont pas dégusté cette cuisine. En entrée, nous options pour des poivrons farcis à la feta, aussi bien pour réaliser le défi de Kikinette, que faire plaisir à l’amoureux du fromage qu’est Kiki. Un petit délice qu’il faut noter dans un coin pour le refaire un jour. L’huile dégoulinait, et l’alliance du poivron avec la feta était divin. La suite fut un autre plat typiquement grec, le Slavaki. De la viande (bœuf ou poulet) accompagné de frites, de pain et d’une sauce « tartare ». Les plats sont énormes, en quantité et qualité, notons-le. Nos estomacs étant rassasiés, nous nous disons qu’un petit plaisir sucré pour finir serait parfait. Nous n’aurons pas eu le loisir de choisir que la dame nous amène alors un dessert chacun qu’elle nous offrira. Une part de gâteau traditionnel, de la chantilly et des fraises. Parfait pour terminer le repas.
Plusieurs questions se posèrent pour nous dans cette ville au pied des Météores. En voyant le nombre de bars, restaurants et hôtels qu’il pouvait y avoir sur notre route (et pourtant la ville n’est pas bien grande), on se dit qu’en haute saison, cela doit être noir de monde (heureux pour nous d’arriver en basse saison). Mais quand on voit que nous avons été les seuls clients du restaurant, et que tous ceux que nous avons croisé étaient aussi désert, comment ces établissements font pour vivre en basse saison ? Pourquoi ouvrent-ils ? Comment, compte tenu des prix pratiqués très bas, font-ils pour vivre (entre le prix de la marchandise, le temps de préparation et tout le reste) ? Des questions très terre-à-terre il est vrai, mais on se demande vraiment comment il peut exister une aussi grande différence de prix entre ici et la France.
Les questions terminées, nous prendrons un bon petit-déjeuner (comme la plupart du temps dernièrement), bouclerons nos affaires, les porterons dans le lobby, et prendrons nos vélos pour refaire l’ascension de la veille. Les Monastères nous attendaient. Nous pensions pouvoir en faire 3 ou 4. Nous n’en ferons que deux. Les autres étant fermés à leur tour. C’est quelque chose à laquelle il faut faire très attention ici si l’on veut visiter les Météores. En pleine saison, un seul Monastère est fermé à la fois, permettant d’en avoir cinq d’ouverts pour les visiteurs. En basse saison, c’est aléatoire. Parfois, ils sont notés ouverts sur le papier, mais peuvent décider de fermer sans prévenir pour diverses raisons. Qu’à cela ne tienne, mieux vaut faire les Météores sur deux jours pour être sûr d’en faire la majeure partie. Comptez 3€ par Monastère afin d’y pénétrer, et pour ces dames, des voiles vous attendront à l’entrée pour cacher vos formes du bas et en haut vos épaules si jamais elles sont dénudées. Dans tous les cas, voir les Météores est une expérience unique qui vaut la peine de remonter si haut dans la Grèce continentale.
Pour accéder aux deux Monastères du jour, il fallait mériter grandement leur beauté. Et pour cela, rien de mieux que de belles et nombreuses marches pour vous mettre en jambe dans votre journée. Le vide s’offrant à vous d’un côté, la paroi rocheuse de l’autre. Et en haut, une petite porte par laquelle vous accédiez au Graal. Si la première était plutôt petite (mais d’une beauté saisissante), la deuxième était la plus grande des Météores (celle que nous n’avions pas pu faire la veille). On y accédait après une belle volée de marches, pour déboucher dans son antre. Petit point, c’est aussi la plus fréquenté, et nous devions avoir deux bus avec nous. Nous montons encore un peu, pour déboucher sur l’ancienne réserve et sur l’atelier de l’ébéniste. On y découvre une belle collection d’outils mais aussi de fûts, de jarres à huile et de gourdes anciennes. S’en suit un petit détour par l’entrebâillement d’une porte pour découvrir l’ossuaire avec des crânes empilés. Instant papillon. Nous montons de nouveau pour déboucher sur un premier musée retraçant l’histoire du Monastère, mais aussi de la Grèce durant les guerres, avec costumes d’époques. En ressortant, en face s’ouvre à nous la salle de prière. Magnifique. Partout des peintures retraçant des moments de l’Histoire Orthodoxe. Une précision. Une finesse. Des couleurs. Tout nous interpellait. Mais l’arrivée d’un contingent de jeunes nous pousse à aller plus loin pour sortir sur la « grande » place du Monastère qui donne une vue plongeante sur toute la vallée. Nous nous y posons un instant pour profiter de la vue et du soleil, avant de terminer notre visite par deux autres musées.
Là, l’heure du déjeuner s’imposait à nous à ce moment, en se disant que si nous voulions voir les deux autres Monastères, nous n’aurions pas le temps de faire les 10km reliant un petit village dans la montagne. Une tourte et un panini chacun plus tard, nous reprenons nos vélos, direction l’autre côté de la montagne pour visiter les Monastères les plus éloignés. Echec. Les deux sont fermés aujourd’hui. Pas grave. Nous nous posons une grosse demi-heure sur un muret à dormir et bronzer avec une vue sur toute la vallée. Un petit vent nous réveille, nous poussant à redescendre sur la ville. Là, il n’était que 15h00, et notre train n’était qu’à 19h30. Ni une, ni deux, nous décidons de squatter un bar dans le centre-ville pour y boire thé et café, tout en dégustant de délicieux donuts au chocolat. 17h00 est déjà là, le temps de remonter chercher nos affaires à notre B&B, et nous voilà à attendre deux bonnes heures sur le quai de la gare. Kiki profitera d’un tuyau laissé là pour laver entièrement les vélos et leur faire une petite beauté.
Nous embarquons. Avec tout notre chargement, nous ne passons pas inaperçu sur le quai de la gare. Peu de monde montera dans le petit train qui nous fera retraverser notre chemin des derniers jours. Le contrôleur passe et nous indique que nous devrons descendre à une gare pour changer de train. Il nous dit de rester derrière le jeune homme qui se trouve dans notre wagon et qui va au même endroit. Nous finissons tranquillement nos sandwichs tout en regardant le soleil se coucher par-delà les montagnes. Des couleurs à faire pâlir Kikinette qui ne peut les prendre en photo à cause des vitres. Nous les fixons pour nous souvenir de ces couleurs et de ces paysages magnifiques que nous quittons. Le conducteur annonce une gare, nous voyons l’autre passager se lever, branle-bas de combat, on nous avait dit que nous aurions 5 minutes pour aller de l’autre côté. On aura une bonne vingtaine de minutes, et nous nous sommes pressés pour rien. Heureusement, le jeune homme nous a aidé à porter l’un de nos vélos, tandis que Kikinette portait une partie des sacs, et Kiki l’autre vélo et quelques sacs aussi. Nous le remercions chaleureusement pour son aide, puis nous attendons de monter dans le prochain train qui nous mènera à Thessalonique. Là, nous avons encore quelques kilomètres à faire en pleine nuit pour rejoindre notre B&B pour les deux prochaines nuits. Nous arriverons un peu avant minuit chez notre hôte, après avoir parcouru une ville de Thessalonique toujours vivante et ouverte vu l’heure tardive.
Jour 25 – Thessalonique
Le hasard semble bien faire les choses parfois. Notre hôte qui nous accueille est très orienté écologie et respect de la nature. Et elle a pour compagnie plusieurs chats qui déambule dans son appartement. Cela rappelle à Kiki quelques souvenirs de la Beauce. C’est plutôt bien de rencontrer des gens qui essayent de faire attention à leurs actions au quotidien pour avoir un impact limité sur la planète. On espère en croiser encore plein d’autres sur notre chemin, et peut-être qu’un jour cela ne deviendra plus une exception, mais la norme. Oui, il faut être honnête. Depuis notre départ, être en vélo, c’est pouvoir profiter du paysage sans commune mesure. Mais c’est aussi voir la bêtise humaine au quotidien sur le bord des routes avec toute sorte d’ordures. Cela nous touche à un certain point il est vrai de se dire que de si magnifiques paysages peuvent être pollués par l’Homme. Pour quoi ? Pour ne pas garder deux minutes ses déchets et les déposer dans une poubelle ou une déchetterie. C’est dur de constater cela au quotidien, et c’est pour cela que croiser des gens qui vont essayer de changer les choses peut faire du bien.
La journée sera dédiée à visiter Thessalonique. Une immense ville. La deuxième en termes de population en Grèce, juste après Athènes. Quand on voit ce que nous avons marché aujourd’hui, nous comprenons facilement l’étendue de celle-ci, surtout quand on a pu faire qu’une infime partie. Nous l’explorerons de 10h à 17h40 avec une micro pause déjeuner sur un banc dans le centre-ville. Nous voulions en profiter au maximum pour ressentir la ville, la découvrir mais aussi la comprendre. L’ambiance était vraiment différente des autres villes que nous avions pu jusqu’alors traverser. Plus vivante. Plus de monde. Nous étions loin du centre, mais qu’importe, nous avons commencé notre journée par remonter le front de mer pour y découvrir un immense aménagement tout le long, aussi bien pour s’y reposer, pour flâner entre les arbres, ou encore faire du sport. Il y avait plus de sportifs que ce que nous avions pu voir dans le reste de la Grèce pour l’instant. Ne parlons pas des cyclistes, pour l’heure, nous avons dû en voir 6 ou 7. Ce n’est pas très répandu on dirait.
Premier arrêt, la Rotonde. Un immense bâtiment du 4ème siècle, aux peintures murales encore visibles en partie. La construction fait plus de 30 mètres, et nous nous sentons minuscules à l’observer depuis son centre. Ensuite, décision est prise tant que le soleil était avec nous, d’entreprendre de gravir la vieille ville pour atteindre les remparts. Une longue ascension nous attendait, à déambuler au hasard des petites ruelles. Ici et là quelques graffitis, un peu partout d’affreux tags. Une fois au sommet, une vue complète s’offrait à nous sur la ville. Partout où nous regardions, elle s’étendait. Et derrière nous, les remparts de l’ancienne cité. Nous les longeons pour arriver dans un couvent, plus au calme, moins de monde. Ici, quelques animaux en liberté gambadent avec une vue magistrale. Nous redescendons. Toujours entre les ruelles, dans des pentes que nous n’aimerions ni monter, ni descendre en vélo. On s’exclame en voyant des scooters tenter l’ascension, les pauvres. Ici, personne ne doit oublier le pain.
Si en haut de Ano Poli nous étions plutôt seul, revenir vers le front de mer, c’est aussi revenir vers la foule du quotidien. Le trafic routier est important et ne s’arrête jamais. Nous entrons dans une gigantesque église. Comme depuis le début de notre séjour en Grèce, nous nous émerveillons devant ces églises Orthodoxes richement décorées qui sont à l’opposé de nos églises Catholiques. Au sol, des tapis. Kiki hésite à marcher dessus, puis voyant d’autres personnes le faire, il y va aussi. Nous restons scotchés devant les fresques murales et leurs couleurs. Ici, une chose nous interpelle et nous questionne sur la différence de culte. Si les Catholiques font un signe de croix en entrant dans les églises, ici les Orthodoxes se signeront devant un tableau de la Vierge sous une vitre (ou d’un autre Saint) avant de l’embrasser. A toute heure de la journée, vous trouverez des croyants dans les églises, ainsi que des prêtres. Qu’il s’agisse d’une grande ou d’une petite église. Nous sommes assez admiratifs.
Le marché nous appelle. Nous y prendrons de quoi déjeuner sur le pouce avant de le visiter. Poissons, viandes, légumes et fruits s’y vendent à l’étalage. Une foule s’y presse. Il est pourtant 14h. Pour nous, cela sera un petit banc sur une grande place à regarder deux personnes vendre des bracelets à tous les touristes traversant la place. Ils avaient une sacré technique. S’approche de la personne, lui enfiler en deux secondes le bracelet en souriant, puis sortir un ciseau pour couper le fil pour finaliser le bracelet. Ils arrivaient à en vendre quelques-uns quand même. Joli. Pour nous, les nuages menaçant et le début d’une petite pluie nous pousse à repartir. Direction le musée de la Culture Byzantine. Pendant presque deux heures, nous déambulerons à travers ses nombreuses expositions qui retracent cette culture depuis le 4ème siècle jusqu’à nos jours. De quoi nous en apprendre un peu plus sur ce qui nous entoure. Pièces de monnaies, poteries, tableaux, sculptures, tout était devant nous avec de bonnes explications pour nous faire comprendre leur importante et évolution à travers les âges. Nous sommes restés admiratifs devant certains bijoux du 4ème siècle qui pourraient faire pâlir nos joailliers contemporains. Et devant les mosaïques gigantesques qui formaient le sol des maisons de l’époque. Ou encore des cercueils du 6ème siècle qui étaient de véritable tombeau à taille humaine richement décoré à l’intérieur avec des peintures. Un musée qui valait le détour. Le seul que nous ferons sur les nombreux que compte la ville. Nous préférons ne pas nous éparpiller et retenir ce que nous voyons.
La suite, ce fut deux donuts au chocolat. Puis un tour à l’hôpital. Vraiment un tour. Toujours à la recherche de notre vaccin après avoir fait deux pharmacies le matin. Il était presque 17h. Nous pénétrons dans un premier bâtiment. Vide. Pas d’accueil, rien. Une personne nous dit que nous ne trouverons rien ici. Nous tentons un autre bâtiment. Une borne d’accueil, mais personne. Juste des indications en grec sur un mur pour indiquer des étages. Nous tentons un troisième bâtiment, et là bingo nous tombons sur une personne à l’accueil. Un médecin arrive, il parle mieux l’allemand que l’anglais mais nous renseigne quand même. Il nous dit qu’à cette heure-ci, la pharmacie de l’hôpital est déjà fermée, et que nous devons tenter lundi entre 9h et 13h. Nous en déduisons qu’il ne faut pas être malade en dehors de ces horaires. Mais ce qui nous a le plus « choqué » est vraiment le vide total. Personne pour accueillir les gens ou pour surveiller qui rentre ou sort. Peut-être qu’après 13h, plus personne ne vient à l’hôpital ici. On en sera quitte pour retenter en début de semaine dans le prochain hôpital que nous croiserons, ou d’attendre la Turquie maintenant. Nous rentrons après une bonne journée de marche. Un peu de repos avant de repartir manger un bout dehors. Demain, nous remontons sur les vélos.
Jour 26 – Thessalonique à Asprovalta
Comment bien se remettre en selle après une journée de marche ? Par une belle montée de plus d’une heure trente, serpentant derrière Thessalonique, pour nous offrir une vue grandiose sur la cité depuis les sommets. Nous quittons le bruit et l’incessant ballet des voitures, pour nous engouffrer dans la montagne plus calme, plus solitaire, plus à même de nous reposer. Derrière nous, nous laissons cette immense ville. Devant, un autre spectacle tout aussi immense s’avance. Sur notre promontoire, avant d’entamer une folle descente, se dresse en contrebas un gigantesque lac. Il ne sera que le premier des deux qui sont installés dans cette vallée. Plus petit que le suivant, mais tout aussi intéressant à contempler. C’est ce qu’un chien a dû se dire lui aussi. Le temps de descendre de nos vélos pour prendre quelques photos, un énorme chien s’était couché juste derrière le vélo de Kikinette. Nous mangeons nos pommes, puis lui en lançons quelques bouts. Il n’en fera qu’une bouchée. Pour nous remercier, il fera la pose.
Nous le quittons alors pour rejoindre une longue route qui longera les deux lacs. Pendant plusieurs heures, notre regard sera attiré invariablement par cette étendue d’eau. Par elle, et par toute la faune et flore qui gravitaient autour. Les couleurs sont éclatantes. Le soleil nous suit à la trace pour nous montrer le chemin. Nous roulons bien, jusqu’à nous arrêter dans un petit bar en bord de route. Une dame s’avance pour nous servir. Elle chantera quelques chansons tout en préparant nos plats. Une gentillesse. Nous nous disons qu’il est tellement mieux de manger dans ce type d’endroit. On y fait quelques rencontres. On se dit aussi que la Grèce ne va pas être notre ami minceur compte tenu de sa nourriture très riche. Qu’importe. Elle nous plait, et nous continuerons de manger local jusqu’au dernier jour dans le pays. Il faut savoir s’adapter, et là-dessus, nous n’allons jamais nous plaindre d’avoir le ventre bien rempli !
Notre ville d’étape n’est plus très loin. Le temps de prendre une boisson à la terrasse d’un café, nous choisissons notre petit hôtel du soir. Bagages posés, nous nous disons que nous ressortirons à la tombée de la nuit pour faire quelques photos. Avant, repos pour tous les deux. Jusqu’au moment où Kiki accepte de confier à Kikinette sa future coiffure. Nous avions demandé à tout le monde qui devait coiffer Kiki : Kikinette ou un coiffeur local. Les votes ont été serrés, mais c’est bien Kikinette qui a remporté le vote populaire. Il faut être fou. Une expérience nouvelle pour Kiki, la première fois depuis bien bien bien longtemps que ces cheveux n’avaient plus été entre les mains d’un professionnel. Petit moment tendu pour Kikinette au départ. Comment faire. Quelle taille. Où faut-il s’arrêter. Puis une fois le coup de main pris, toute la tête y est passée. En une vingtaine de minutes, Kiki avait perdu presque la quasi-totalité de ses cheveux. Un poids en moins sur le vélo. Le résultat n’est pas si mauvais au final. Très militaire, mais aucun trou. On testera quand même un coiffeur local pour alterner, et tenter de nouvelles choses. Une bonne chose de faite.
La soirée fut vite expédiée. La ville n’était pas bien grande. Elle était même déserte, mis à part sa grande avenue où quelques bars se faisaient face. C’est surement le restaurant de notre hôtel qui a le plus de monde. La Grèce est différente d’une certaine manière de l’Italie. Si en Italie, il n’y avait que des maisons à moitié finie sur le bord des routes, en Grèce, vous trouverez des villes fantômes à certaines périodes de l’année et des immenses centres commerciaux totalement abandonnés en périphérie des villes. C’est un contraste assez marqué. On se demande si c’est un fait de la crise ou si cela était déjà là avant. Pour nous, cela nous poussera à nous balader sur une plage de sable à la tombée de la nuit, sans rencontrer grand monde. Quelques pêcheurs avec leurs lignes dans l’eau. Pas plus. Notre petit tour fait, nous rentrons dîner dans notre chambre. Pour une fois, nous voulons manger light, une petite soupe et au lit. Demain, nous nous rapprocherons un peu plus de notre prochain pays. Des surprises à venir.
Data depuis le début
- Kilomètres parcourus : 464,97
- Temps sur le vélo : 1j04h04m21s
- Altitude : 4701+ / 4472-
- Calories dépensées par personne : 13 742